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Sous les huées d'un public de connaisseurs : Adversaire : XV Mercenaires
Sujet créé par . Il y a 3 commentaire(s). Le dernier date du 22/01/2008
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21/01/2008
TITRE : Compte rendu des adversaires
et bien les matches des Mercenaires se suivent (sans se bousculer : c'était notre reprise post foie gras après 6 semaines de chômage idéologique) et se ressemblent : deuxième défaite "honorable" contre de gros adversaires et en situation d'effectif "déséquilibré" par certaines absences insurmontables. Les matches contre les Tempêtes, eux, se suivent d'année en année (ou de deux ans en deux ans, d'ailleurs) et ne se ressemblent hélas pas quant au résultat. Car de mémoire d'Analysator immémorial, si je ne suis pas certain que nous ayons toujours gagné contre les Tempêtes, je suis sûr qu'on n'avait jamais perdu en moult confrontations (car ça commence à faire un moment qu'on se côtoie !). L'histoire de ce 19 janvier an 14 de notre histoire aura donc sonné le glas de cette invincibilité méritoire.

Mais c'était attendu, prévu, écrit. D'abord parce que nous perdons toujours en janvier : et oui, l'an dernier, même lieu, même époque, on avait même perdu exactement sur le même score contre les Big red Nose : et depuis janvier 2001 - soit depuis qu'analysator tient scrupuleusement le compte rendu de tous nos matches- on a perdu 7 fois sur 8 matches de janvier !!! Le diagnostic est connu : digestion lente du foie gras.

De surcroît, pour envisager battre une équipe en bien meilleure condition physique que nous (ça s'est vu !) et bien plus cohérente (elle s'entraîne et ça se voit aussi), il eut fallu être supérieurement achalandés (or, nous n'étions guère que 19-20, chiffre tout à fait honorable mais inférieur à la vingt-cinquaine de Tempêtes venue nous visiter à Clamart) et surtout mieux pourvus à certains postes. Sans aucun trois quart centre, avec une troisième ligne entière sur le flanc et last but not least, déplorant l'absence aussi impromptue qu'imprévue de JB et Miniboer, fers de lance de notre pack, les dés étaient jetés dès le coup d'envoi : il s'agirait de faire de la résistance.

C'est ainsi et c'est en gros ce que j'avais écrit il y a 6 semaines : bref, manifestement, le fait d'espacer les matches pour mobiliser un max de monde ne fonctionne pas. Car sans s'entraîner, pour performer, il nous faut beaucoup de monde et des compétences avérées à certains postes. Sinon, on est condamné à faire ce qu'on peut sans pouvoir grand chose.

Mais on a effectivement fait ce qu'on a pu, sans baisser pavillon, et c'est mieux que bien. Car le jour où on baissera pavillon, là, nous n'aurons aucune espèce d'excuse ! Contre un vent consistant, acculés dans nos 22 mètres tout au long de la première mi temps, on a donc défendu d'arrache pied au point d'atteindre le repos lestés d'un fardeau de deux essais seulement. Il faut saluer, ici, l'abnégation de notre pack et les grosses prestations de ceux de nos tauliers qui avaient honoré le rendez vous. Mais quand, avec le vent, il s'est agi de faire le jeu, nous n'en avions ni le gaz (plaquer une mi temps durant, ça use), ni tout à fait les capacités, la sortie sur crampes de Rémi achevant de nous mettre dans la panade. Car lancer une attaque, fermer une défense, ça ne s'invente pas. Et comme nos adversaires nous ont gratifiés de quelques magnifiques mouvements collectifs (à plein de passes !) et d'attaques de trois quart tranchantes, on a craqué là où on devait craquer. C'est bien connu, si qui sème le vent, récolte la tempête, qui récolte un vent se fait semer par le tempête... Bref, pas besoin d'épiloguer. Dans ces conditions, marquer deux essais suffira largement à notre bonheur de la matinée (un essai de gros de notre Seb -son premier, non ?- et un exploit personnel de notre nouvelle et juvénile trouvaille, Julien).

Le plus important demeure que nous avons tout donné -voire un peu plus- et fait preuve, entre nous et vis à vis de l'adversaire, d'un état d'esprit irréprochable. Saluons également ce dernier, justement, pour la qualité de son jeu, son état d'esprit absolument impeccable, son arbitrage de luxe en deuxième mi temps (je sais en outre que certains de nos cadres, absents, aujourd'hui, s'entraînent avec les Tempêtes et n'ont probablement pas voulu déflorer leurs schémas tactiques. ça se paiera...).

Pour ce qui est de se remettre à gagner, ce qui est toujours agréable, on l'envisagera lorsque on sera capables de refaire jouer des piliers en pilier, des troisièmes lignes en troisième ligne, des centres au centre tout en ayant les moyens de faire tourner notre stock de poumons. Merci quand même à tous ceux qui s'y sont collés et ont dû pallier les absences, ce n'était pas simple !

21/01/2008
TITRE : VIVE NOTRE BON PRESIDENT...
...qui a su nous mener à la victoire !!

Je rage toujours d'avoir laissé passé la "nouvelle et juvénille trouvaille", en réalité un poison d'anguille...
22/01/2008
TITRE : Continuons sur la dynamique des victoires
Messieurs,
Vous le savez, nous sommes de bons Français.
Aussi, il est fort probable que nous soyons fidèle à la règle qui veut qu'on choppe bien le teston après deux victoire en 2008.
Attention ne nous laissons pas griser. Grosse défense et agressivité dans les rucks... : Back to basics!
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