03/12/2012
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| Complexe de supériorité ? |
Nous avions ce samedi une belle équipe sur le papier même si les absences de Berga et Doug nous ont probablement coûté la victoire.
Nous nous sommes vu trop beaux dès le départ avec des discours emprunts de complexe de supériorité au regard des performances respectives des 2 équipes depuis le début de la saison.
Nous avons manqué de respect à nos adversaires et eu ce que nous méritions.
Au regard des prestations fournies les Coks méritent leur victoire.
Nous avons sous estimé leur potentiel devant et l'importance d'un terrain gras face à une équipe très nettement plus lourde que nous devant (Juliano, Grosminet, et Fredo à l'infirmerie).
Nous les avons ensuite déroulé le tapis rouge pour leur succès.
Au rugby il faut mettre la tronche, mais ça ne veut pas dire laisser le cerveau sur la touche. Nous nous sommes évertués à les jouer sur leurs points forts.
D'abord involontairement par nos multiples en-avants (17 !) et coup de pieds très courts.
Là où nous avions des ballons de relance nous leur avons donné mêlées et touches. Au lieu de leur mettre la pression chez eux, nous l'avons subie chez nous.
S'il n'y a rien à dire sur leur premier essai bien construit à coup de charges qui nous ont resserrés pour ouvrir une voie royale à leurs ¾. Nous avons fait une erreur de décérébrés à vouloir leur contester la touche à 10m de notre en-but alors que déjà ils nous avaient largement emportés sur leurs groupés pénétrants.
L'essai du Danois nous avait remis dans le match et même fait prendre un ascendant psychologique je croyais.
Ensuite nous avons continué balle en main à les défier devant alors que c'est systématiquement au large que nous les avons mis en danger. Nous avions l'avantage de la mobilité et ne l'avons pas exploité.
Enfin le lot de blessures nous a particulièrement amoindris en nous privant de gros plaqueurs et des rotations nécessaires à notre jeu de mouvement.
Ne pas respecter les combis annoncées est aussi particulièrement pénible.
Y'en a MARRE de cumuler les matchs à l'aile et de ne recevoir AUCUN ballon de ses partenaires.
Avec une équipe ou chacun joue pour sa pomme on ne peut pas espérer grand-chose, surtout dans des conditions qui demandaient plus que jamais abnégation et cohésion. |
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