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Les titulaires |
Ou plutôt beau nez d'or.
Règle d'or d'un lancement de jeu : personne ne doit être en le 1/2 de mêlée et le 1/2 d'ouverture.
Corollaire : le premier nommé doit s'assurer que la règle sus-décrite est respectée. Si elle ne l'est pas, il doit alors changer son lancement de jeu, et s'adapter à la situation.
L'inconvénient majeur de cela est que la prise de décision aussi rapide soit elle ralentira l'action d'une demi seconde pour les meilleurs, d'au moins une pour les moins bon.
Samedi dernier - le 11 octobre 2003, contre les Bléros - c'est exactement ce qui se passa :
Pedro, sur une pénalité vite jouée à la main, passqu'il avait vu de l'espace au large, a voulu lancer rapidement sur son ouvreur pour que celui-ci profite du replacement tardif de la ligne adverse.
Oui mais voilà, un gros (Jean), avait anticipé l'action inverse : PETER dans le tas. Option de jeu parfaitement acceptable, peut-être même judicieuse.
Notre demi, voyant cela, allait-il :
1 - Profiter d'un leurre du 7 ?
2 - Faire péter le 7 ?
3 - Lober le 7 pour le 10 ?
Et bien non, foin de tout ceci. Pedro vit le troisième ligne sur sa trajectoire, et se dit : « Je m'en fous, ma passe est brillante, lumineuse et rapide. Le temps que Jean se lance, Kouby sera déjà en possession de l'ogive. »
Mais comme chez les Tempêtes, rien ne se passe comme prévu, la gonfle lancée arriva instantanément sur le pif de Jean, qui, surpris, n'eut pas la délicatesse de s'emparer du missile envoyé par son demi de mêlée situé à un mètre de lui, et fit une tête à faire pâlir de jalousie n'importe quel footballeur.
Résultat des courses, d'une pénalité à 5 mètres, les tempêtes héritèrent d'un coup de pied de dégagement de mammouth des Bléros, et Pedro du Bonnet dOr !!
Comme quoi ... chez les Tempêtes, ce qu'on aime, c'est surtout l'imprévu, le panache, quoi ...
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A partir d'aujourd'hui, retrouvez ici les « Interview du Bonnet d'Or ! »
Cette semaine - celle du 6 mars 2004 - Kouby (pour des raisons de compréhension et de respect du lecteur, ce texte est une traduction)
RÉDACTION :
Alors, Kouby, Bonnet d'or cette semaine ?
KOUBY :
Oui, je sais, ça a été un week-end riche en surprises au niveau du rugby. La victoire des Italiens, la défaites des anglais, tout allait bien. Ce match contre les Braves du Comptoir, je le sentais bien, d'autant plus que Christophe D. et Mamulator étaient là. J'étais en droit de penser qu'ils mettraient le paquet pour conserver le trophée. Je me suis senti en confiance
RÉDACTION :
Et ensuite ? Tu as perdu les pédales ?
KOUBY :
Oui, on était dans nos 22, alors je voulais dégager la balle de notre camp par un superbe coup de pied. J'en avais vu des bien à la télé alors je me suis dit pourquoi pas moi. Je récupère la balle et donne un coup de pied de mammouth. Et je me suis élancé pour suivre la balle mais elle avait disparu.
RÉDACTION :
Disparue ? Comment ça ?
KOUBY :
Et bien, par un évènement totalement incompréhensible et bizarre autant qu'étrange, la balle est repartie en arrière, presque dans notre en-but.
Fort heureusement, un Tempêtes qui était resté en arrière avec les avants a suivi le ballon dans le bon sens, c'est-à-dire dans le sens où il est vraiment parti après avoir été botté dans le sens où il aurait dû partir, il a pu aplatir dans notre camp.
RÉDACTION :
Mais tu as gardé espoir ?
KOUBY :
Oui, parce que j'attendais la réplique de Marmulator. J'ai bien vu qu'il a pris le ballon a plusieurs reprises pour arracher le trophée mais la surprise est venue de Titi qui a réussi une superbe passe aux remplaçants avec un ballon d'essai.
RÉDACTION :
Effectivement, c'est dur. Pourquoi c'est toi qui as eu le Bonnet d'Or ?
KOUBY :
L'article 8 du règlement stipule « quen cas d'égalité ou de doute quant à l'attribution du trophée, le Bonnet d'Or sera porté par le plus jeune des joueurs pressentis. »
Forcément Titi, avec tous ses cheveux blancs, il est dans les anciens d'ailleurs il vient avec Patrick le samedi, ça veut tout dire.
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