La mêlée




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Christian ou la masse fait oublier le chef d?oeuvre




Afin de bien comprendre l’esprit de Tempêtes, il est temps de dévoiler la formidable personnalité de Christian qui ne l’est pas moins (Gros Minet pour ceux qui savent lire son sobriquet au dos de son maillot). Christian, c’est tout pour les Tempêtes: un talonneur, une mère quoi.

Christian a la merveilleuse particularité d’avoir plusieurs anniversaires dans l’année et de les honorer par des tournées à la buvette. Certains voient là une campagne sévère pour la présidence des Tempêtes, d’autres y voient une bonne occasion de briller, dans des troisièmes mi-temps autour de bières et de barquettes de frites, par des réparties ingénieuses et des espiègleries naïves qu’on apprend aisément dans des ouvrages tels que « Carambar, un demi siècle de culture » (Flammarion) ou encore « Principe d’éducation d’une jeune fille de bonne famille au XVIIième » (Casterman).

Christian, comme Eugène Rigoulot le champion de poids et haltères, ressemble à un ancien bûcheron, c’est l’homme le plus fort du monde (il soulève à bout de bras les trois frères Divry et porte sur son dos un pavillon de banlieue) Sa tête fait 80 kg, son cerveau à peine 5 ou 6 (c’est comme si nous avions un cerveau pour 15). Son cœur pèse 18 kg mais se brise facilement sous le coup de l’émotion. Avec ses triceps gros comme ça, une poitrine de nourrice normande et un maillot de lutteur imitation panthère, c’est un homme splendide, une vraie terreur, un Tarzan de cinéma mais en plus majestueux.

Sur le terrain, Christian, comme l’escargot, ne recule jamais. Jamais ! Tous les ouvrages sociologiques et géopolitiques vous confirmeront que l’escargot ne recule jamais. Notons au passage que l’escargot est un parfait gentleman puisqu’il ne met pas les doigts dans son nez. Des témoins affirment avoir vu notre héros ramper comme un gastéropode lors d’un match dans un regroupement, il tendait une antenne vers le ballon (ndlr : il est pourtant interdit de jouer au sol). Ils se sont rétractés depuis (les témoins, pas les antennes).

Ce meneur d’hommes sait toujours trouver les mots justes : « Les gars, pour se faire plaisir il faut gagner ! ». D’ailleurs, Christian gagne à être connu.






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